Journée Internationale des Femmes

En 1975, l’Organisation des Nations Unies proclame le 8 mars International Women’s Day (= Journée internationale des Femmes) pour célébrer la lutte historique concernant l'amélioration des conditions de vie des femmes ; elle est appelée Journée internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France 12.



Chronologie historique

Depuis 1457 (année qui a suivi l'arrêt de réhabilitation de JEANNE D'ARC), chaque année, le matin du 8 mai, les Fêtes Johanniques d'Orléans donnent lieu à la lecture d'un Panégyrique de Jeanne d'Arc, au cours d'une messe solennelle, où sont conviées les différentes autorités, croyantes ou non, pour célébrer la délivrance, le 8 mai 1429, par Jeanne et son armée, de la ville assiégée par les Anglais.
Sir Winston Churchill, qui a toujours exprimé son admiration pour Jeanne d'Arc, lui consacre un ouvrage : Joan of Arc ; le 29 décembre 1938, il écrit à sa femme : "Je viens de terminer d'écrire sur Jeanne d'Arc. Je pense qu'elle est la gagnante de toute l'Histoire de France. Les femmes-leaders de ces temps étaient plus fortes et remarquables que les hommes."
Le 8 mars 1948, à l'appel du Parti Communiste Français et de la CGT, 100 000 femmes défilent à Paris, de la République à la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides.
En 1998, la jeune ministre, Ségolène Royal, invitée d'honneur des fêtes à Orléans, s'adresse à Jeanne : "Dans un monde confisqué par les hommes, tu as commis un triple sacrilège: être une femme stratège, être une femme de guerre, être une femme de Dieu. [...] Je veux te dire ici au nom de toutes les femmes, tes soeurs immolées, mutilées, vendues, exploitées, tuées dès la naissance parce que femmes, que l'on aurait besoin que tant d'autres Jeanne d'Arc se lèvent partout dans le monde". En 2013, Ségolène Royal consacre à Jeanne d'Arc un chapitre de son livre, Cette belle idée du courage.

Le 25 juin 1678, la Vénitienne Elena Cornaro Piscopia est la première femme au monde à être diplômée d'un titre universitaire (doctorat de philosophie).

LOUISE DUPIN (1706-1799) écrit, à partir de 1740, son ouvrage sur La défense des femmes et l'égalité entre les sexes, sur près de 2 000 pages manuscrites inventoriées, réparties dans 47 chapitres. Resté malheureusement inachevé, il a pourtant quelque chose d'étonnant : l'impression de lire un texte familier, un texte contemporain, qui ne prétend pas démontrer la supériorité des femmes, mais leur égalité.


Madame Dupin par Jean-Marc Nattier

Marie Gouze, dite Marie-OLYMPE DE GOUGES (1748-1793), née à Montauban, écrivain de romans et de pièces de théâtre, publie, en septembre 1791, une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, précédée d’un préambule adressé à Marie-Antoinette : « Cette Révolution ne s’opérera que quand toutes les femmes seront pénétrées de leur déplorable sort et des droits qu’elles ont perdus dans la société. Soutenez, Madame, une si belle cause ; défendez ce sexe malheureux et vous aurez bientôt pour vous une moitié du royaume et le tiers au moins de l’autre. »
Elle combat également pour l'instauration du divorce.
Le 28 octobre 1791, Olympe de Gouges présente la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne à l'Assemblée nationale.
En mars 1792, elle crée L’Esclavage des nègres ou l’Heureux Naufrage, un drame en 3 actes et en prose. Elle a écrit de nombreux autres ouvrages contre l’esclavage, comme Réflexions sur les hommes nègres (1788) et la pièce Le Marché des Noirs (1790).
Elle rejoint les girondins (qu'elle n'a pas toujours soutenu) et rédige des pamphlets contre la dictature montagnarde, notamment contre Robespierre (Pronostic sur Maximilien Robespierre, par un animal amphibie, signé « Polyme ») le 5 novembre 1792, et contre Marat avorton de l'humanité (1793).
Le 30 octobre 1793 (9 brumaire An II), un décret de la Convention interdit toutes les sociétés populaires de femmes ; les clubs de femmes sont interdits.
Celle qui a écrit, à l’article 10 de sa Déclaration, cette phrase prophétique - "Une femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune" -, est guillotinée le 3 novembre 1793. Du haut de la plateforme, elle a crié au peuple : "Enfants de la Patrie, vous vengerez ma mort !"


Portrait d'Olympe de Gouges, pastel d'Alexandre Kucharski (1741–1819)

Depuis le 19 octobre 2016, le buste d'Olympe de Gouges, première statue d'un personnage historique féminin au milieu de figures d'hommes, trône à l'Assemblée nationale.

Issue d’une famille d’ancienne noblesse dont la devise est Corde et ore (« par le coeur et la parole »), Marie Anne CHARLOTTE de CORDAY d’Armont se retrouve à quatorze ans orpheline de mère avec un père désargenté. « Pensionnaire extraordinaire du roi » à Caen, elle se nourrit de lecture et admire les héros antiques, tels ceux mis en scène par son aïeul Pierre Corneille ; elle aime jouer du clavecin, dessine et versifie. Sa voix frappait, disent ses contemporains, et un charme certain émanait de sa personne. D’un caractère trempé, indépendant – « aucun homme n’était fait pour devenir son maître », de son propre aveu –, elle se passionne pour les événements qui marquent le début de la Révolution. En septembre 1792, Caen n’échappe pas aux scènes de massacres et la guillotine entre en fonction. Charlotte fréquente les Girondins qui se sont réfugiés dans la ville, poursuivis par la vindicte de Marat. À la mort de Louis XVI (21 janvier 1793), celle-ci écrit : « Je frémis d’horreur et d’indignation [...]. Tous ces hommes qui devaient nous donner la liberté l’ont assassinée ; ce ne sont que des bourreaux. Pleurons sur le sort de notre pauvre France. » Le 13 juillet, Charlotte arrive chez le citoyen Marat, force la porte de la rue des Cordeliers, entre dans la pièce où il se trouve et, d’une main ferme, plonge le couteau dans sa poitrine. « J’ai rempli ma tâche... Les autres feront le reste. » Le 17 juillet, sa tête tombe sur l’échafaud, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).


Charlotte Corday par Jean-Jacques Hauer 1751-1829

Le 7 novembre 1800 (16 Brumaire an IX), une ordonnance interdit formellement le travestissement des femmes et précise que toute femme désirant s'habiller en homme devait se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation et celle-ci ne peut être donnée qu'au vu d'un certificat d'un officier de santé. Cette interdiction sera partiellement levée par deux circulaires datant de 1892 et de 1909, autorisant le port du pantalon pour les femmes dans certaines situations seulement : "Si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval", mais uniquement sur autorisation préfectorale. Le 31 janvier 2013, le ministère déclare cette ordonnance comme incompatible avec les principes d'égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution et les engagements européens de la France. De cette incompatibilité, découle l'abrogation implicite de l'ordonnance du 7 novembre 1800 qui est donc dépourvue de tout effet juridique et ne constitue qu'une pièce d'archives, conservée comme telle par la Préfecture de police de Paris.

Le 5 octobre 1856, dans son manoir écossais de Balmoral, la reine Victoria reçoit la première infirmière, Florence Nightingale, l’héroïne féminine de la guerre de Crimée.

Le 8 mars 1857, à New York, une manifestation, organisée par des ouvrières du textile pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail et les bas salaires, est dispersée par la police. Deux ans plus tard (1859), à nouveau en mars, ces femmes formeront leur premier syndicat pour essayer de se protéger et d'acquérir certains droits fondamentaux au travail 8.
Des historiens contestent la réalité de la manifestation du 8 mars 1857 dont on ne trouve aucune trace, tant dans les livres d'histoire du féminisme que dans ceux du mouvement ouvrier américain, ni dans les quotidiens de l'époque.
Pourtant, en 1957, le journal l'Humanité célèbre le centenaire du 8 mars 1857, ce jour où les ouvrières de l'habillement de la ville de New-York s'en allèrent défiler dans les rues, comme des hommes, portant pancartes et banderoles 7.
Antoinette, le mensuel des femmes de la C.G.T., écrit, dans son n°1 de mars 1964, que ce sont les ouvrières Américaines qui ont commencé : elles ont fait grève le 8 mars 1857, réclamant la journée de 10 heures, l'augmentation des salaires, l'égalité pour un travail égal, la création de crèches et le respect de leur dignité, pour cela, elles ont envahi les rues de New York, s'opposant à la police, qui charge, tire et tue 7.

En 1861, à 37 ans, après des années de combat, Julie-Victoire Daubié, militante féministe et suffragette avant l'heure, est la première Française reçue au baccalauréat.

Le 17 février 1870, Esther Morris devient la première femme juge aux États-Unis.

Le 9 avril 1881, en France, une loi autorise les femmes à ouvrir un livret de Caisse d'épargne sans l'autorisation de leur époux.

En 1888, Martha Matilda Harper ouvre le premier salon de coiffure pour femme au Powers Building de Rochester dans l'état de New York ; elle propose un concept unique pour son temps : masser les cheveux de chaque cliente, puis les shampouiner et enfin les couper.

Le 28 novembre 1893, la Nouvelle-Zélande est le premier pays à donner le droit de vote aux femmes.

En 1895 et 1898, Elizabeth Cady Stanton publie ses deux volumes de The Woman's Bible. Loin deréviser la Bible, comme le laisserait penser son nom, le comité de révision sélectionne et interprète des passages misogynes de la Bible. Contestant l'origine divine du texte, Stanton l'étudie comme une construction historique dont l'Église établie, constituée par des hommes, s'est servie comme d'un instrument pour justifier la subordination des femmes.

Le 26 avril 1897, les femmes sont désormais admises à l'École des beaux-arts de Paris.
Le 7 décembre, une loi permet aux femmes d'être témoins dans les actes civils ou notariés.

Le 23 janvier 1898, en France, les femmes obtiennent le droit d'être électrices aux tribunaux de commerce. Le 1er avril, elles sont électrices au Conseil supérieur de la Mutualité.

Le 1er décembre 1900, une loi française autorise les femmes à exercer la profession d'avocat.

12 juillet 1902 : octroi du droit de vote aux femmes en Australie.

Le 10 octobre 1903, à Manchester, Emmeline et Christabel Pankhurst fondent l'Union féminine sociale et politique.

Le 10 décembre 1903, Marie et Pierre Curie (1859-1906) partagent avec Henri Becquerel le prix Nobel de physique pour leurs recherches sur les radiations (radioactivité, rayonnement corpusculaire naturel) ; en 1911, Marie Curie obtient le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur le polonium et le radium ; scientifique d'exception, elle est la première femme à avoir reçu le prix Nobel et, à ce jour, la seule femme à en avoir reçu deux ; elle reste la seule personne à avoir été récompensée dans deux domaines scientifiques distincts ; elle est également la première femme lauréate, avec son mari, de la médaille Davy de 1903 pour ses travaux sur le radium.

1907
- Le 15 mars, premières élections législatives dans le Grand-duché de Finlande : des femmes sont élues dans un Parlement pour la première fois
- Le 27 mai, une loi française rend les femmes électrices et éligibles aux conseils de prud’hommes.
- Le 13 juillet, une loi française accorde la libre disposition de leur salaire aux femmes mariées (quel que soit le régime matrimonial).

1908
- Le 8 Mars, 15 000 travailleuses du vêtement, y compris de nombreux immigrés, défilent à New York dans le Lower East Side pour réclamer des droits économiques et politiques 3. Le même jour, le maire de Cincinnati (Ohio), considérant le fait que les voitures de l’époque sont difficiles à contrôler, se dit d’avis que les femmes ne seront jamais aptes à conduire une automobile. 6


- Le 3 mai, à Chicago, est célébré le premier Woman’s day, présidé par Lorine S. Brown, au Garrick Theater et documenté par le journal mensuel La Femme socialiste, avec la participation de 1 500 femmes qui applaudissent les revendications pour l’égalité économique et politique des femmes. Ce jour est dédié à la cause des ouvrières dont on dénonce l’exploitation et l’oppression. On demande l’égalité des sexes et l’autonomie des femmes, donc, le vote des femmes, à l’intérieur et à l’extérieur du parti (socialiste). 2
- Le 17 mai, à New-York, lors de la Convention nationale du Parti socialiste 4 ; les femmes du parti socialiste américain lancent un appel pour le droit de vote et la reconnaissance des droits politiques et économiques des femmes ; 2 000 marchent sur Manhattan.
- Le 21 juin, à Londres (Hyde Park), 250 000 suffragettes réclament le droit de vote des femmes.

1909
- Le 28 février, cinq Woman's Suffrage Demonstrations ou Woman's Suffrage Meetings sont organisés dans la seule région de New York.
- Le 13 novembre, à la gare de Bristol en Angleterre, une suffragette frappe au visage le ministre du commerce Winston Churchill, à l'aide d'un fouet à chien. Arrêtée par la police, la jeune femme de 25 ans s'écrie : "Vous ne l'avez pas volé et ce n'est pas fini".

1910
- Le 8 mars, Élisa Deroche devient la première femme à obtenir son brevet de pilote, au camp de Châlons-en-Champagne.
Le même jour, en Espagne, le roi autorise les femmes à poursuivre leurs études.
- A Copenhague, lors de la deuxième Conférence Internationale des Femmes Socialistes tenue au cours du Huitième Congrès Socialiste International se déroulant du 28 août au 3 septembre 1910, Clara Zetkin, journaliste allemande, fait voter une résolution proposant que les femmes socialistes de tous les pays organisent une Journée des Femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes mais sans avancer de date.

1911
- Le 19 mars, un million d’hommes et de femmes célèbrent la Journée internationale des Femmes en Autriche, Allemagne, Suisse et au Danemark. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigent le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.
- Le 25, à New York, 146 personnes dont 123 femmes (immigrées pour la plupart) de l'usine de confection de chemisiers Triangle Shirtwaist Factory trouvent la mort dans l'incendie qui ravage les 8e et 9e étages, les portes donnant sur l'escalier étant fermées à clé. Les deux patrons, Max Blanck et Isaac Harris, poursuivis pour homicide involontaire, sont acquittés par le Tribunal (un procès civil, en 1913, accordera aux plaignants une indemnité de 75 $ par victime décédée). L'émotion suscitée par ce drame est telle que 32 lois sont votées pour améliorer les salaires et les conditions de travail des ouvrières du textile. Le Comité d'État de 1915 permet de moderniser les lois du travail de l'État : il fait de l'Etat ​​de New York l'un des États les plus progressistes en matière de réforme du travail 5.

Le 29 janvier 1912, une délégation menée par Marguerite Durand et Caroline Rémy, dite Séverine, se rend au palais Bourbon pour demander le vote des femmes.

1913
- Le dernier dimanche de février, les femmes russes organisent des rassemblements clandestins, notamment à Saint-Pétersbourg.
- Le 3 mars, les Etatsuniennes manifestent à Washington pour réclamer le droit de vote des femmes. Manifestations des femmes en Europe.
- 11 juin, droit de vote accordé aux femmes en Norvège.

1914
- 15 février, à Londres, les suffragettes radicalisent leurs actions : Emmeline Pankhurst est libérée après avoir entamé une grève de la faim et de la soif, tandis que Mary Richardson reste en prison, où elle est nourrie de force.
- 8 mars, les femmes allemandes réclament le droit de vote (elles l’obtiendront le 12 novembre 1918) ;
- 5 juillet, une manifestation est organisée à Paris par le groupement des femmes socialistes.

Le 8 mars 1915, la russe Alexandra Kollontaï organise, à Christiana, près d’Oslo, une manifestation des femmes contre la guerre.

1917
- 10 janvier : début des manifestations des Silent Sentinels demandant le droit de vote des femmes aux États-Unis.
- Le 8 mars 1917 (soit le 23 février au calendrier julien de la Russie tsariste), les femmes russes manifestent à Petrograd (Saint-Pétersbourg) pour le pain et contre la guerre. Au fil des heures, les rangs des manifestants grossissent et les slogans prennent une tonalité plus politique.
Le lendemain (24), le mouvement de protestation s’étend : près de 150 000 ouvriers grévistes convergent vers le centre-ville. Débordés, les cosaques ne parviennent plus à disperser la foule des manifestants.
Le 25 février, la grève est générale, les mots d’ordre sont de plus en plus radicaux : « À bas le tsar ! À bas la guerre ! » Dans la soirée, le général Khabalov, commandant du district militaire de Petrograd, reçoit un télégramme de Nicolas II : le tsar ordonne de faire cesser par la force, avant demain, les désordres à Petrograd.
Le 26 février, vers midi, la police et la troupe ouvrent le feu sur une colonne de manifestants (plus de 150 personnes sont tuées).
Dans la nuit du 26 au 27 février, deux régiments d’élite, traumatisés d’avoir tiré sur leurs frères ouvriers, se mutinent.
Le 27 au matin, soldats et ouvriers prennent l’arsenal où ils s’emparent de dizaines de milliers de fusils, aussitôt distribués à la foule. Face à cette révolution populaire spontanée, les politiques tentent de canaliser le mouvement. Aucun des grands leaders révolutionnaires n’étant présent à Petrograd (Lénine et Martov sont à Zurich, Trotski est à New York, Tchernov à Paris, Tseretelli, Dan et Staline en exil en Sibérie), c’est à des dirigeants de second plan qu’échoit la responsabilité de diriger la révolution.
Dans l’après-midi, une cinquantaine de militants de tendances différentes (bolcheviks, mencheviks, socialistes révolutionnaires, travaillistes) mettent sur pied un Comité exécutif provisoire des députés ouvriers qui appelle les ouvriers et les soldats de la garnison à élire leurs représentants : ainsi naît le soviet des députés ouvriers et soldats de Petrograd. Parallèlement, un groupe de députés de la Douma forme un Comité provisoire pour le rétablissement de l’ordre et des rapports avec les institutions et les autorités.
Entre ce comité provisoire, inquiet devant l’extension des désordres, et un soviet, troublé par la menace d’une contre-révolution, s’engagent de longues négociations qui aboutissent, le 2 mars, à un compromis. Le soviet reconnaît, en attendant la convocation d’une Assemblée constituante, la légitimité d’un gouvernement provisoire à majorité libérale. Cette reconnaissance reste subordonnée à l’application, par le gouvernement provisoire, d’un vaste programme de réformes démocratiques, fondé sur l’octroi des libertés fondamentales, le suffrage universel, l’abolition de toute forme de discrimination, la suppression de la police, la reconnaissance des droits du soldat-citoyen et une amnistie immédiate de tous les prisonniers politiques.
Ce 2 mars 1917 (15 mars selon le calendrier grégorien), à la surprise générale, l’état-major fait pression sur Nicolas II pour que celui-ci abdique afin de sauver l’indépendance du pays et assurer la sauvegarde de la dynastie ; Nicolas II renonce aussitôt au trône en faveur de son frère, le grand-duc Michel qui, devant la protestation populaire, abdiquera à son tour, le lendemain.

Le 7 février 1918, le Fourth Reform Act, accordant le suffrage universel aux hommes et censitaire aux femmes de plus de 30 ans, est adopté au Royaume-Uni.

1919
- Le 6 février, les femmes obtiennent le droit de vote au Luxembourg.
- Le 20 mai, la Chambre des députés adopte pour la première fois une proposition de loi instaurant le vote des femmes, par 329 voix contre 95. Le 21 novembre 1922, le Sénat refusera d'examiner les articles de la proposition de loi sur le vote des femmes (par 156 voix contre 134).

26 août 1920, ratification du 19e amendement à la Constitution des Etats-Unis accordant le droit de vote aux femmes américaines : « Le droit de vote des citoyens des Etats-Unis ne pourra être dénié ou restreint pour cause de sexe par les Etats-Unis ni l’un quelconque des Etats » (néanmoins les Afro-américaines des Etats du Sud ne pourront encore pas exercer ce droit).

En 1921, Lénine décrète le 8 mars Journée des Femmes (l'URSS a adopté le calendrier grégorien en 1918).

En 1924, la Journée des Femmes est célébrée en Chine.

Le 7 avril 1925, la Chambre des députés adopte par 389 voix contre 140 une proposition de loi instaurant le vote des femmes lors des élections municipales et cantonales. Sept femmes, sur des listes du parti communiste, sont élues aux élections municipales : le scrutin est annulé par les tribunaux.

19 novembre 1933 : les femmes votent pour la première fois aux élections générales espagnoles.

Par la Loi du 18 février 1938, parue au Journal Officiel du 19 (page 2058), la femme mariée n’est plus incapable civile : elle peut avoir une carte d’identité et un passeport, ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de l’époux, s’inscrire en faculté, de passer un contrat pour ses biens propres, d’accepter une donation, de séjourner dans un hôpital ou une clinique sans être accusée d’abandon de domicile.

Le 8 mars 1943, des résistantes italiennes manifestent.

Le 23 mars 1944, l’Assemblée consultative siégeant à Alger adopte le principe du droit de vote des femmes par 51 voix pour et 16 voix contre : le général de Gaulle signe, le 21 avril, l’ordonnance accordant le droit de vote aux femmes (qui deviennent ainsi électrices et éligibles) et conférant aux femmes le droit d'être juré.
Cette ordonnance est confirmée le 5 octobre par le Gouvernement provisoire de la République française (G.P.R.F.)
Les Françaises votent pour la première fois lors des élections municipales des 29 avril et 13 mai 1945.

En 1946, la Journée des Femmes est célébrée dans les pays de l'Est.
Le 11 avril, les femmes de France peuvent accéder aux postes de la magistrature.

Le 8 mars 1947, Léon Blum salue la place importante des femmes dans la Résistance.

1948
- Le 8 mars, à l'appel du PC et de la CGT, 100 000 femmes défilent à Paris, de la République à la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides (30 000 à Marseille, 12 000 à Lille, 5 000 à Lyon).
- Le 27 mars, en Belgique, le droit de vote et d'éligibilité des femmes est aligné sur celui des hommes.

Le 1er mai 1950, promulgation de la loi sur le mariage en République populaire de Chine visant à émanciper les femmes dans une société traditionnelle où elles étaient jusque-là mariées de force, spoliées dans le régime de succession matrimoniale ou patriarcale et sous l’emprise de leur belle-famille ; cette loi autorise le divorce – notamment à l’initiative des femmes – pour la première fois en Chine ; la Constitution de 1954 proclamera l’égalité entre les hommes et les femmes.

20 décembre 1952 : l’Assemblée générale des Nations Unies adopte la Convention sur les droits politiques de la femme (Entrée en vigueur : 7 juillet 1954).

Le 8 mars 1956, en France, les statuts de l'association La Maternité Heureuse, présidée par la doctoresse Lagroua Weill-Hallé, sont déposés ; son but est de prévenir les drames de l'avortement en développant la contraception. En 1960, la Maternité Heureuse devient le Mouvement Français pour le Planning Familial (MFPF).

Le 16 juin 1963, la mission Vostok 6 décolle de Baïkonour avec Valentina Terechkova, la toute première femme cosmonaute, seule à bord. Il a fallu attendre 19 ans pour qu’à nouveau l’Union soviétique envoie une femme dans l’espace. Les États-Unis ont attendu encore plus longtemps, en envoyant la première américaine en orbite (Sally Ride) le 18 juin 1983.

Le 13 juillet 1965, une loi française autorise la femme à exercer une activité professionnelle sans le consentement de son mari.

Le 7 Novembre 1967, adoption par l'Assemblée générale de l'ONU de la Déclaration sur l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes : « Article premier. La discrimination à l’égard des femmes, du fait qu’elle nie ou limite l’égalité des droits de la femme avec l’homme, est fondamentalement injuste et constitue une atteinte à la dignité humaine ».

Le 26 août 1970, une dizaine de féministes déposent sous l’Arc de triomphe à Paris, une gerbe à la femme du soldat inconnu : naissance du Mouvement de libération des femmes (MLF).

Le 7 février 1971, les femmes obtiennent le droit de vote en Suisse.

Le 22 mars 1972, la discrimination sexuelle est bannie de la constitution américaine par le 27e amendement.
Dans la résolution 3010 (XXVII) du 18 décembre 1972 adoptée par l'Assemblée générale, l'Organisation des Nations Unies, proclame 1975 comme Année internationale des Femmes.

Depuis 1974, la journée internationale de la femme africaine (JIFA) est célébrée chaque année, le 31 juillet.

Le 8 mars 1975 est proclamé Journée internationale des Femmes (International Women’s Day) par l’Organisation des Nations Unies pour célébrer la lutte historique concernant l'amélioration des conditions de vie des femmes.
24 octobre 1975 : grève des Islandaises afin d'obtenir l'égalité avec les hommes dans le monde du travail et faire reconnaître leur rôle dans l'économie du pays et la gestion des familles.

Le 16 décembre 1977, l'Assemblée générale des Nations Unies invite les États à proclamer, comme il conviendra en fonction de leurs traditions et coutumes historiques et nationales, un jour de l'année : International Day of Women and International Peace (Journée internationale des Femmes et de la Paix Internationale) 9 10.
Les États ont été priés de contribuer à la création de conditions favorables à l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes et à leur pleine participation, sur un pied d'égalité, au développement social (résolution 32/142).
Dans la plupart des pays, la Journée internationale des Femmes est observée le 8 mars.

Le 18 décembre 1979, l'Assemblée générale des Nations unies adopte la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (en anglais Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination Against Women, CEDAW) : entrée en vigueur le 3 septembre 1981.

Le 1er août 1980, Vigdis Finnbogadottir est élue à la présidence de la République d’Islande : elle est la première femme au monde à obtenir ce titre au suffrage universel.

En 1982, Yvette Roudy (Ministre chargée des Droits de la Femme) ayant persuadé le président de la République d'instaurer le caractère officiel de la célébration de la Journée de la Femme le 8 mars (quoiqu'aucune loi ni décret ne la mentionne), François Mitterrand célèbre les Droits des femmes : il prononce un discours prônant l’autonomie, l’égalité, [et] la dignité de la femme et confiant à Yvette Roudy la tâche de corriger les injustices dont souffrent les femmes.1

Le 8 mars 1986, au Chili, une manifestation est violemment réprimée tandis que 100 000 personnes manifestent à Washington contre les conservateurs qui veulent supprimer le droit à l'avortement.

Le 15 septembre 1995, à Pékin, la déclaration finale de la conférence de l'ONU consacrée aux femmes, adoptée par 181 délégations, réaffirme que les droits des femmes sont partie intégrante et indivisible des droits humains.

En 1998, la Russie choisit le 8 mars pour lancer son premier concours de beauté.

Le 6 octobre 1999, le Protocole facultatif à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes est adopté par l'Assemblée générale des Nations unies (le traité entre en vigueur le 22 décembre 2000).

Organisée en 2000, la marche mondiale des femmes contre la pauvreté et la violence faite aux femmes débute le 8 mars, journée internationale des Femmes, pour se terminer le 17 octobre, journée internationale pour l'élimination de la pauvreté (décrétée par l'ONU).
31 octobre : résolution n°1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, portant sur les femmes, la paix et la sécurité, concernant spécifiquement l'impact de la guerre sur les femmes, et la contribution des femmes pour la résolution des conflits et pour une paix durable.

Le 23 juillet 2008, la LOI constitutionnelle n° 2008-724 (JO du 24/07/2008) de modernisation des institutions de la Ve République stipule : "Art. 1er : Egal accès des femmes et des hommes aux responsabilités professionnelles et sociales".

En 2012, l'Assemblée générale des Nations unies institue le 6 février comme Journée internationale contre les mutilations génitales féminines (MGF) afin d'intensifier l'action mondiale contre cette violation des droits des femmes et des filles (on estime que 200 millions de femmes et de jeunes filles dans le monde ont subi des mutilations génitales).

Le 2 mars 2014, à Bamberg, à l’occasion de la Journée de Cunégonde, Maria Flachsbarth, présidente de l’Union des femmes catholiques d’Allemagne (KDFB) et députée, se prononce pour plus de paix et de justice envers les femmes.

En 2015, la résistante Geneviève de Gaulle, l'ancien ministre de l'Éducation nationale du Front populaire Jean Zay, et les résistants Pierre Brossolette et Germaine Tillion entrent au Panthéon.

Le 1er juillet 2018, Simone Veil, l'ancienne ministre de la santé et présidente du Parlement européen, entre au Panthéon.

Le 5 mars 2019, la ville de Paris ouvre, à deux pas du Jardin du Luxembourg, une "Cité audacieuse", un lieu consacré aux droits des femmes, porté par la Fondation des femmes dont l'objectif est "de rassembler le plus grand nombre pour sensibiliser à la cause des femmes" et "d'offrir un tremplin à toutes les structures qui veulent porter des initiatives".

Le 9 mars 2020, à l'ouverture de la 64e session de la Commission de la condition de la femme (CSW64), l’ONU appelle à concrétiser les engagements pris à Beijing, il y a 25 ans, pour parvenir à l’égalité des sexes et réaliser l’autonomisation des femmes.

Le 30 novembre 2021, Joséphine Baker, star du music-hall, résistante et militante antiraciste franco-américaine, est la première personnalité noire et la première artiste à rejoindre le Panthéon.

Le 8 mars 2022, le Congrès du Guatemala, dominé par les conservateurs, approuve, en pleine journée internationale pour les droits des femmes, une loi qui durcit les peines de prison pour l'avortement et interdit le mariage gay ainsi que tout enseignement sur la diversité sexuelle.

Le 8 mars 2023, un hommage national est rendu à l'avocate Gisèle Halimi, militante féministe et femme politique franco-tunisienne. Elle défendit à partir des années 1950 des militants de l'indépendance de l'Algérie, alors colonie française, dont notamment des membres du Front de libération nationale (FLN). À partir de l'année 1960, elle assura la défense de l'activiste et militante Djamila Boupacha, accusée de tentative d'assassinat puis torturée et violée, en détention, par des soldats français. Elle fut la seule avocate signataire du manifeste des 343 de 1971 réunissant des femmes qui déclaraient avoir déjà avorté et réclamaient le libre accès à l'avortement, alors réprimé en France. Aux côtés de Robert Badinter, elle a été à l'origine de la loi abrogeant la distinction de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels.

Le 8 mars 2024, une cérémonie de scellement célèbre en grande pompe l'inscription de l'IVG dans la Constitution ; à cette occasion, le chef de l'État rend hommage à dix "figures illustres" des combats féministes : Olympe de Gouges, Louise Michel, Simone Veil, Gisèle Halimi, Joséphine Baker, Simone de Beauvoir, Françoise Giroud, Marie-Claire Chevalier, Hubertine Auclert et Maria Deraismes.


Citations

Il n'est rien de pire dans le monde qu'une femme, si ce n'est une autre femme. (Aristophane + 386 av. J.-C.)

Les femmes sont des démons qui nous font entrer en enfer par la porte du paradis. (Cyprien de Carthage + 258)

Le vin est fort, le roi est plus fort, les femmes le sont plus encore, mais la vérité est plus forte que tout. (Martin Luther 1483-1546, Propos de table, Tischreden)

J’aime les âmes indépendantes, vigoureuses et qui ne sont point femmelettes. (Jeanne de Chantal + 1641)

On ne connaît point les femmes, elles ne se connaissent pas elles-mêmes, et ce sont les occasions qui décident des sentiments de leur cœur. (Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, 1634-1693, Zaïde 1670-1671)

Les femmes sont fausses dans les pays où les hommes sont tyrans. Partout la violence produit la ruse. (Henri Bernardin de Saint-Pierre 1737-1814, Paul et Virginie 1788)

L’affranchissement des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. L’homme le plus opprimé peut opprimer un être, qui est sa femme. Elle est le prolétaire du prolétaire même. (Flora Tristan + 1844)

Supérieures par l'amour, mieux disposées à toujours subordonner au sentiment l'intelligence et l'activité, les femmes constituent spontanément des êtres intermédiaires entre l'Humanité et les hommes. (Auguste Comte 1798-1857, Système de politique positive 1851-1854)

L'homme et la femme peuvent être équivalents devant l'Absolu : ils ne sont point égaux, ils ne peuvent pas l'être, ni dans la famille, ni dans la cité. (Pierre Joseph Proudhon 1809-1865, De la justice dans la Révolution et dans l'Eglise)

L'excès en tout est la vertu de la femme. (Edmond Huot de Goncourt 1822-1896, Journal)

Les femmes sont héroïques pour souffrir dans le monde, leur champ de bataille. (Alphonse Daudet 1840-1897, La Doulou, Librairie de France)

Il y a deux ans que je n'ai pas parlé à ma femme, c'était pour ne pas l'interrompre. (Jules Renard, + 1910)

Appeler les femmes "le sexe faible" est une diffamation ; c'est l'injustice de l'homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes. (Gandhi 1869-1948)

Nous croyons que le monde est finalement sauvé par un petit nombre d'hommes et de femmes qui ne lui ressemblent pas. (François Mauriac 1885-1970, Bloc-notes, IV)

Une femme sans parfum est une femme sans avenir. (Coco Chanel + 1971)

La femme n'est pas un partenaire, mais un adversaire (Serge Gainsbourg + 1991)

Sans la femme il n'y a pas d'harmonie dans le monde. (Pape François, Homélie, 9 février 2017)

La femme pubère a des règles ; l'homme pubère n'en a aucune.
La belle et la bête : la femme n'est pas si belle, l'homme pas si bête.
L’homme invente, la femme enfante : à l’homme le concept, à la femme la conception. (Jean-Paul Coudeyrette, Autocitations)


Proverbes

Femmes sont anges à l'église, diables en la maison et singes au lit. (Proverbe français)

Une femme n'est jamais plus exposée à succomber que quand elle se croit invincible. (Proverbe français)

Quand on achète une maison, on regarde les poutres ; quand on prend une femme, il faut regarder la mère. (Proverbe chinois)

La femme infidèle a des remords, la femme fidèle a des regrets. (Proverbe chinois)

La femme est la ceinture qui tient le pantalon de l'homme. (Proverbe africain)

Si vous enseignez à un homme, vous enseignez à une personne. Si vous enseignez à une femme, vous enseignez à toute la famille. (Proverbe indien)

Une maison sans femme est la demeure du Diable. (Proverbe Indien)

Une belle femme plaît aux yeux, une bonne femme plaît au coeur ; l'une est un bijou, l'autre un trésor. (Proverbe turc)

Une femme sans mari est un navire sans gouvernail. (Proverbe espagnol)

La femme est plus constante en haine qu'en amour. (Proverbe italien)

Le miroir est l'âme de la femme comme le sabre est l'âme du guerrier. (Proverbe Japonais)

Le monde change de jour en jour, la femme de minute en minute. (Proverbe juif)

À la femme comme à la chèvre, longue corde ! (Proverbe portugais)

La seule épée qui ne rouille jamais est la langue de la femme. (Proverbe arménien)


Dictons météorologiques

Soit au début, soit à la fin, mars nous montre son venin.
Mars est capable de tuer les bêtes à l'étable.
Le soleil de mars donne des rhumes tenaces.
Quand mars se déguise en été, avril prend ses habits fourrés.


Notes
1 Charles Sowerwine, Yvette Roudy, Notice biographique extraite du "Maitron"
2 http://www.mmf2010.info/our-action-fr/le-8-mars-2013-journee-internationale-des-femmes-a-la-recherche-de-la-memoire-perdue
3 http://www.workers.org/2008/us/iwd_0313/
4 http://womhist.alexanderstreet.com/iwd/doclist.htm
5 http://en.wikipedia.org/wiki/Triangle_Shirtwaist_Factory_fire
6 http://8mars-online.fr/des-femmes-manifestent-a-new-york
7 http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/03/08/1112252_8-mars-journee-internationale-de-la-femme-pourquoi.html
8 http://www.un.org/cyberschoolbus/womensday/pages/how_content_1.asp
9 http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_des_droits_des_femmes
10 http://www.un.org/fr/events/womensday/
11 http://www.linternaute.com/actualite/societe/1272879-journee-internationale-des-femmes-une-date-inspiree-par-le-combat-des-ouvrieres-et-des-suffragettes/
12 https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_internationale_des_femmes

Sources


Voir L'ÉGLISE ET LES FEMMES


Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : compilhistoire.fr ; reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur.

Date de mise à jour : 18/05/2024
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